Il nous arrive tous de commettre des erreurs, que l’on soit beatmaker depuis 10 ans ou depuis 1 semaine. Ces erreurs peuvent freiner notre créativité, notre productivité et nous empêcher de progresser en beatmaking. Dans cet article, nous avons listé les plus communes ainsi que les solutions pour y remédier.
Les 10 erreurs de beatmaking les plus communes :
Ne pas sauvegarder assez souvent
Qu’y a-t-il de pire que de perdre un projet sur lequel on a passé des heures à cause d’un crash ?
Heureusement, une solution simple existe sur la plupart de nos logiciels (FL Studio, Ableton, Logic Pro…) : les backups/autosaves.
Mettre en place des backups régulier (toutes les 5 minutes par exemple) peut vous sauver la vie alors pensez-y !
Ne pas “tune” ses 808
C’est l’une des erreurs les plus communes lors des premières années de beatmaking : la 808 (ou la basse) ne joue pas la bonne note. Cette simple erreur peut gâcher un beat entier. Pour éviter ce problème, c’est très simple : “TUNEZ” VOS 808 !
Pour tuner sa 808 il faut que votre sample de 808 soit accordé sur C (Do en français). Il y a de nombreux tutoriels sur YouTube très simples qui expliquent comment faire. Une fois que votre 808 est accordé sur la bonne note vous pourrez facilement suivre vos accords et votre mélodie (en jouant la note fondamentale de l’accord par exemple).
Ajouter trop d’éléments
On a parfois tendance à se dire que plus on rajoute d’éléments, plus on enrichit notre instru… C’est faux !
Ajouter trop d’éléments peut dégrader une prod, lui enlever son essence et la rendre moins plaisante à écouter. Bien souvent la simplicité est la clé ! Il suffit d’écouter l’album “2001” de Dr. Dre pour s’en rendre compte : les beats sont simples mais chaque élément a son importance, même les silences.
Si votre but est qu’un rappeur ou un chanteur pose sa voix sur vos instrus, vous devez lui laisser de la place. Une bonne partie des hits qui passent en radio ou en club sont très simples pour rentrer facilement dans la tête des auditeurs.
Comme le dit le fameux proverbe anglais : “Less is more”.
Trop réfléchir
Trop réfléchir peut bloquer votre créativité et vous empêcher d’avancer sur vos prods. Alors ne réfléchissez pas trop : amusez-vous et créez. Si ça sonne bien, laissez-le et passez à l’élément suivant mais si ça n’ajoute rien à l’instru, enlevez-le.
Ne pas utiliser ses oreilles
Faire confiance à ses oreilles encore plus qu’à ses yeux est primordial en musique. Cela vaut pour tout : savoir si vous devez EQ une piste, si vous jouez une fausse note, si vous devez baisser le volume d’un instrument… Sur nos logiciels nous avons beaucoup d’indicateurs visuels mais rien ne remplace nos oreilles, servons-nous en !
Ne pas EQ
Bien qu’il ne soit pas toujours primordial, un simple EQ sur certaines de vos pistes peut parfois tout changer à votre mix. Pas besoin d’en faire trop ni de suivre des études d’ingénieur du son, utilisez vos oreilles et regardez des tutos si nécessaire. Par exemple, si une piste de mélodie possède trop de fréquences basses vous pouvez couper ces fréquences pour laisser plus de place à la 808.
Ne pas faire assez d’instrus
Pour devenir meilleur en beatmaking comme dans n’importe quel domaine : il faut pratiquer. Ne passez pas trop de temps à chercher des nouvelles drums, des nouveaux instruments et à regarder des tutoriels sans jamais passer à l’acte. Composez le plus possible sans vous prendre la tête. Vous ferez des bonnes et des mauvaises instrus mais vous apprendrez de vos erreurs et vous vous améliorerez.
Faire trop d’instrus
Il est important de beaucoup pratiquer, mais le but n’est pas de vous dégouter de la composition et d’épuiser toute votre inspiration. Sortez, prenez l’air, allez voir des amis, jouez à un jeu ou lisez un livre…
Prendre du recul et vivre des expériences permet de rafraîchir son inspiration. Certaines des meilleures prods que nous faisons ont été réalisées après une pause de quelques jours.
Dépenser tout son argent dans de l’équipement
J’entends très souvent des beatmakers se plaindre de leur matériel. Cependant avoir les meilleurs équipements n’est pas nécessaire pour faire les meilleurs beats. Vous pouvez composer un hit n°1 des charts juste avec un ordinateur portable bon marché et des écouteurs bas de gamme. C’est d’ailleurs ce qu’a fait TM88 : il a composé “XO Tour Llif3” juste avec son laptop et une petite enceinte bluetooth.
Ne pas savoir quand s’arrêter
Comme dans beaucoup de domaines, la partie la plus difficile de la production musicale est de savoir s’arrêter. On pense toujours qu’on peut améliorer encore plus notre instru mais ce perfectionnisme est souvent mauvais pour votre créativité. Pour votre santé mentale et aussi pour la qualité de vos prods, il faut savoir s’arrêter et passer au projet suivant.
Ne pas recevoir de feedback
Recevoir des avis et des conseils est primordial pour progresser dans le beatmaking. L’avis de personnes expérimentées est encore plus précieux mais l’avis d’un novice est également utile. Faites écouter votre musique à vos amis, vos proches ou bien sur internet et prenez en compte ce qui vous semble pertinent pour vous améliorer.
Si vous recevez des mauvais feedback ne vous laissez pas abattre, travaillez d’arrache-pied pour être encore meilleur.
Nous espérons que grâce à cette liste tes prods de demain seront encore meilleures que celle d’hier ! Dis-nous en commentaire si nous avons oublié une erreur importante que nous devrions ajouter à la liste.
1 commentaire
Je pense qu’en plus du « less is more » il faut bien prendre le temps de choisir ses sonorités. Déjà ça évite de trop ajouter de choses inutiles, et en plus on améliore la prod car on comprend plus facilement la direction que l’on cherche à atteindre avec le beat.
En tout cas que de bons conseils dans ces articles !
Peace,
Thorbeats6 d’Inspiration Beatmaker.